Richard III

Date

mercredi 08 Mar 2023
Expiré!

Heure

20h00
  • Tarifs: 6€ à 19€

Chères spectatrices, chers spectateurs,

En raison de la grève d’une partie de l’équipe de Théâtre + Cinéma contre la réforme des retraites, la représentation de Richard III prévue ce soir à 20h est annulée.

Nous vous informons également que le cinéma et la billetterie seront fermés ce même jour, mercredi 8 mars et les séances annulées.

Si vous avez acheté vos places pour Richard III, vous avez le choix entre trois possibilités :

– assister à la représentation ce jeudi 9 mars à 13h30 initialement réservée aux scolaires mais désormais ouverte au public. Vos billets du mercredi 8 mars vous permettront d’accéder au spectacle

– demander le remboursement de vos places. Pour cela, merci de nous faire parvenir un RIB par mail à billetterie@theatrecinema-narbonne.com ou de passer au théâtre nous le déposer aux heures d’ouverture, du mardi au samedi de 17h à 19h.

Les remboursements seront effectués par virement bancaire. 

– demander un échange sur un autre spectacle de la saison (valable jusqu’au 23 mai 2023), à partir de ce vendredi 10 mars 17h, en vous rapprochant de notre service billetterie, 04 68 90 90 20

Nous vous prions de nous excuser pour ce désagrément.

William Shakespeare – Guillaume Séverac-Schmitz

 3h10 entracte compris
1ère partie 1h50 – entracte 20 minutes – 2ème partie 1h
tarifs de 6 € à 19 €
représentation scolaire jeudi 9 mars à 13h30

de William Shakespeare
Conception et mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz
Traduction et adaptation Clément Camar-Mercier
Scénographie Emmanuel Clolus
Création lumière Philippe Berthomé
Créatrice son Géraldine Belin
Conseillère artistique Hortense Girard
Créatrice costumes Emmanuelle Thomas
Régisseur général Jean-Philippe Bocquet
Régisseur lumière Léo Grosperrin
Régisseur son Eric Andrieu

Régisseur plateau et percussions Sébastien Mignard

Avec, dans l’ordre d’entrée en scène

Thibault Perrenoud / RICHARD
Louis Atlan / CLARENCE, GRAY, puis le jeune prince EDOUARD
Martin Campestre / MORTIMER, RIVERS, UN MEURTRIER, TYRREL
Sébastien Mignard / NORFOLK – aide de camp de Richard, UN MUSICIEN, UN PRETRE
Nicolas Pirson / HASTINGS, BRACKENBURY – le gardien de la Tour de Londres,
UN GREFFIER et le comte de RICHMOND
Aurore Paris / LADY ANNE, LE ROI EDOUARD IV, LE MAIRE DE LONDRES
Anne-Laure Tondu / LA REINE ELISABETH, l’évêque d’ELY
Jean Alibert / BUCKINGHAM
Gonzague Van Bervesselès / CATESBY, UN MEURTRIER, le jeune duc d’YORK
Julie Recoing / MARGARET, puis LA DUCHESSE D’YORK
et un BOURREAU et des HALLEBARDIERS et des MESSAGERS et des FANTÔMES et des MEMBRES DU CONSEIL et des CITOYENS
Des personnages principaux
La famille royale
EDOUARD IV, roi et frère de Richard et de Clarence : il est gravement malade.
ELISABETH, reine et femme d’Edouard IV.
et leurs deux enfants, héritiers légitimes du trône :
LE PRINCE EDOUARD, l’aîné
LE DUC D’YORK, le cadet
Ils ont aussi une jeune fille : Elisabeth.
D’un premier mariage, la reine Elisabeth a eu un fils GRAY, qu’elle a emmené avec elle à la cour, ainsi que son frère RIVERS.
RICHARD, frère de Clarence et d’Edouard IV
CLARENCE, frère de Richard et d’Edouard IV
LA DUCHESSE D’YORK, mère de Clarence, d’Edouard et de Richard
Autres personnages importants
MARGARET est un des personnages principaux d’Henry VI, la pièce qui précède Richard III. Elle est l’ancienne reine du royaume, femme d’Henry VI, assassiné et dépossédé du trône par le père de Richard et ses trois fils pendant la guerre des Deux-Roses.
LADY ANNE est l’ancienne femme du fils d’Henry VI et de Margaret, assassiné par Richard pendant la guerre-des-deux-roses. Elle deviendra la femme de Richard III. Le duc de BUCKINGHAM est le cousin de Richard, et son fidèle allié.
CATESBY est un noble, aussi partisan de Richard.
HASTINGS est grand chambellan, garant des institutions monarchiques et chargé des services de la chambre du souverain.
Le comte de RICHMOND, futur roi Henry VII, est un noble installé en Bretagne, descendant de Jean de Gand, personnage important de la pièce Richard II.

 

« Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Il est des pièces – et des répliques – qui traversent les siècles et dont la force ne cesse d’augmenter. Tel est le cas de Richard III, qui relate l’ascension fulgurante et la chute vertigineuse du roi Richard, sur fond de guerre civile entre les maisons York et Lancastre.
Richard III est monstrueux, à tous points de vue : montré du doigt pour sa difformité, il est prêt à toutes les vicissitudes pour satisfaire sa soif de pouvoir, et se construit tout un personnage pour parvenir à ses fins, faisant de lui-même un acteur, une bête de scène. En cela, il continue d’interroger. Choisit-il d’être un monstre ou faisons-nous de lui un monstre (en projetant sur lui notre désir de violence) ? 
Shakespeare a-t-il voulu écrire une pièce sur le mal politique ou le mal individuel ?
Guillaume Séverac-Schmitz (La Duchesse d’Amalfi, Un obus dans le coeur…) s’empare de ces questions pour proposer une grande « fête macabre », excessive et démesurée, dans l’esprit d’un théâtre immersif et populaire. 
Une nouvelle traduction et une belle troupe d’acteurs pour une expérience vivifiante et explosive.

Sur l’oeuvre
Écriture de jeunesse de William Shakespeare, Richard III est la dernière pièce du grand cycle historique que le dramaturge anglais a écrit entre 1588 et 1599. Ces huit pièces racontent une histoire romancée des rois d’Angleterre sur un peu moins d’un siècle. L’action de Richard III se situe à la toute fin de la guerre des Deux-Roses, alors que la famille York vient de remporter sa bataille contre les Lancastre. Y est racontée l’accession sanglante de Richard III au trône jusqu’à sa sa mort, signant ainsi la fin de la dynastie des Plantagenêts et le début de l’ère des Tudors. Le comte de Richmond, vainqueur de Richard III et futur roi Henry VII, n’est autre que le grand-père de la reine Elisabeth, alors régnante à l’époque de Shakespeare et qui a donné son nom au théâtre élisabéthain.

 

Le mot aux spectatrices et aux spectateurs
Après avoir créé Richard II en 2015, chronologiquement première pièce du cycle historique de Shakespeare, c’est avec le même état d’esprit que nous créons aujourd’hui Richard III, la dernière. Comme le théâtre élisabéthain à son époque, nous défendons un théâtre populaire et exigeant, spectaculaire et intimiste, mais qui place au centre les actrices et les acteurs. Au plus près des situations originales proposées par Shakespeare, toutes plus étonnantes les unes que les autres, nous cherchons à jongler avec les émotions les plus radicales pour proposer un spectacle total, dont la très forte recherche esthétique n’est là que pour servir l’histoire qui se raconte. Et quelle histoire !
Richard III est victime de sa célébrité, on ne se souvient plus vraiment de la pièce, on en retient que ce qui en fait la saveur interdite, à savoir son personnage de tyran sanguinaire devenu image d’Épinal du mal incarné. Mais, qui se souvient de son monologue final où il dévoile aux spectateurs qu’il a conscience de l’immoralité de ses actions ? Qui se souvient qu’il choisit volontairement d’être le méchant car il est rejeté à cause de son handicap ? Qui se souvient aussi que ce n’est pas juste en tuant sa famille qu’il accède au pouvoir ? Non, c’est en rusant qu’il trompe les citoyens grâce à l’utilisation terriblement contemporaine de fausses nouvelles. Oui, quand nous nous attaquons à une oeuvre classique, nous avons comme objectif d’embrasser toutes ses facettes et toutes ses contradictions, son universalité comme ses résonances avec l’actualité. Le théâtre élisabéthain est avant tout un théâtre de troupe, où tous les corps de métiers ont un rôle déterminent, même si, dans cette pièce, au centre, qu’on le veuille ou non, existe ce rôle monstrueux, démesuré, métaphore totale de l’acteur, mais qui ne peut ni exister ni vivre sans les autres. À la question pourquoi monter Shakespeare aujourd’hui, nous aimons répondre simplement : pour partager ce que l’on peut de joie, d’espoir et d’euphorie, pour retrouver le grand spectacle, renouer avec l’éducation populaire et la jouissance esthétique, sans jamais négliger l’exigence la plus aiguë.

 

Guillaume Séverac-Schmitz,
Clément Camar-Mercier,
et l’ensemble de la Cie [Eudaimonia]

Production [Eudaimonia]
Coproductions
La MAC-Maison des Arts de Créteil, le ThéâtredelaCité-CDN de Toulouse Occitanie, le Théâtre de Caen, le
Montansier-théâtre de Versailles, le Théâtre de Nîmes scène conventionnée d’intérêt national art et création
danse contemporaine, Château Rouge – scène conventionnée d’Annemasse, le Théâtre Châtillon-Clamart
– scène conventionnée d’intérêt national Art et création, Le Cratère – Scène nationale Alès, Le
Théâtre Molière de Sète – Scène Nationale Archipel de Thau.
avec le soutien du FONDOC – Fonds de Soutien à la Création et à la diffusion de la Région Occitanie, du Conseil
départemental de l’Aude, de la Région Occitanie, du Ministère de la Culture – DRAC Occitanie, de l’ADAMI.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National (JTN) et le soutien du fonds d’insertion de l’école
du TNB (Théâtre national de Bretagne)
Production et administration Dantès Pigeard [Eudaimonia]
Diffusion Olivier Talpaert – En votre Compagnie
Crédit photos Erik Damiano – Le Petit Cowboy
Construction de la scénographie par les ateliers du ThéâtredelaCité – CDN de Toulouse-Occitanie
Remerciements à la Colline – Théâtre National – Paris et à l’ensemble de l’équipe technique de la MAC de Créteil :
Christos, Patrick, Rachel, Fred, Laurent, Titi, Jo, Charlotte, Elsa, Annabel.