Sans tambour

Date

mercredi 16 Nov 2022
Expiré!

Heure

20h00
  • Tarifs: 6€ à 19€

Samuel Achache

1h50  / tarif 2 → de 6 € à 19 €

mise en scène Samuel Achache
direction musicale Florent Hubert
avec les musiciens – comédiens
Agathe Peyrat, Léo Antonin Lutinier, Anne Lise Heimburger, Sarah Le Picard, Gulrim Choi, Sébastien Innocenti, Lionel Dray, Antonin Tri Hoang, Eve Risser, Samuel Achache, Florent Hubert
scénographie Lisa Navarro
costumes Pauline Kieffer
création lumières César Godefroy
collaboration à la dramaturgie Sarah Le Picard et Lucile Rose
arrangements collectifs à partir ,de lieder de Schumann tirés de :
Liederkreis op.39, Frauenliebe
und Leben op.42, Myrthen op. 25,
Dichterliebe op. 48, Liederkreis op.24

Au départ, il y a un effondrement. Celui d’une maison et celui, des personnes qui l’habitent. À partir des strates du passé et des traces du présent, la pièce raconte plusieurs époques, d’aujourd’hui à l’âge de pierre, et parcourt les pans de vie de ceux qui ont habité cette maison, leurs amours perdues et leur capacité à se reconstruire, humainement et musicalement.
Les Liederkreis de Schuman sont cet ensemble de pièces courtes issues du romantisme allemand qui permettent aux personnages (incarnés par des acteurs musiciens) d’exprimer leur douleur, puis de s’en affranchir pour qu’affleure une nouvelle musique, fugace et improvisée. Leur histoire est réinventée collectivement, par la pluralité de leurs voix, leurs chants et leurs mots.
Dans cette nouvelle création présentée au Festival d’Avignon 2022, Samuel Achache et Florian Hubert réussissent le pari d’un théâtre musical poétique et onirique, dont on ressort chargés d’espoir et d’énergie.
Parce que quand on n’a plus rien, il reste encore la musique.

Entretien avec de Samuel Achache par
Marie Lobrichon (Festival d’Avignon 2022)

France Info – Juillet 22 ” Au Festival d’Avignon, le public du in chavire entre rires et larmes pour Sans tambour de Samuel Achache, pièce déjantée entre théâtre et musique classique, sur un thème vieux comme l’amour : la rupture.”

Le Monde – Juillet 22 “Réjouissante, pour ne pas dire jouissive, sa dernière création l’est, qui mélange pourtant dans son shaker des ingrédients dont le mélange pourrait sembler plus qu’improbable : une gigantesque scène de ménage, des lieder de Schumann, l’histoire de Tristan et Iseut, une maison qui s’effondre, des gags absurdes et des adultères sous la douche.”

Télérama – Juillet 22 “Achache(SarahLe Picard, Lionel Dray,Léo-Antonin Lutinier), complice de tant d’aventure scéniques, réussit son pari. Comme d’habitude la musique mise en oeuvre avec une liberté inventive par Florent Hubert est le sujet même du drame. On entend la beauté mélancolique de Schumann, aussi bien que le vide absurde ressenti par ces êtres abandonnés quand le silence survient. Leur arme théâtrale pour conjurer les risques d’une telle aventure est un comique de situations décalées, de jeux de mots appuyés, de chausse-trapes répétées. Ils survolent avec maestria tous les déséquilibres et provoquent des émotions contrastées des plus jouissives.”

Le Canard enchaîné – Juillet 22 “Ah , quel délice ! Un couple dont l ‘amour s’ effondre, elle le quitte, il la quitte, ils veulent se quitter, se quittent-ils ? Une maison qui elle aussi s’effondre, sous les coups de masse et de poing . De la musique des Lieder de Schuman joués par un orchestre de cinq musiciens et chantés par un merveilleux comédien-chanteur. Léo-Antonin Lutinier et une soprano merveilleuse Agathe Peyrat.
Comme toujours avec Samuel Achache (et son directeur musical , Florent Hubert), voilà une exploration musicale et drolatique et formidablement inventive, d’ une folle liberté, impossible à résumer, que même le mistral balayant la scène s’est empressé d’apprécier y ajoutant ses rafales d’applaudissements.”

La terrasse – oct.22
“Avec Sans tambour, Samuel Achache explore la désintégration des sentiments dans un objet scénique singulier, alchimie entre texte et musique aux confins de l’absurde et de la mélancolie. Une écriture collective magistrale où rire et émotion se confondent.(…)  Une création en inventivité majeure  !”

Production : Centre International de Créations Théâtrales, Théâtre des Bouffes du Nord & La Sourde.
Coproductions : Théâtre National de Nice ; Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National ; Théâtre de Caen; Le Parvis, Scène nationale Tarbes Pyrénées ; Points communs, Nouvelle Scène nationale Cergy-Pontoise Val d’Oise ; Opéra national de Lorraine ; Festival d’Automne
à Paris ; Théâtre + Cinéma Scène nationale Grand Narbonne ; Le Grand R, Scène nationale de La Roche sur Yon; Les Théâtres de la ville du Luxembourg ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Festival d’Avignon ; Festival Dei Due Mondi – Spoleto.
Soutiens : la Vie brève, Théâtre de l’Aquarium; Centre d’Art et de Culture, Meudon.
Remerciements à l’Opéra national de Lorraine pour la mise à disposition d’éléments de costumes.
Photo © Jean-Louis Fernandez.